Khoutbah Miracles du Prophète Mouhammad

Khoutbah n°1250 : Parmi les miracles du Messager de Dieu – Deuxième partie

Le قرآن Qour’an honoré a été révélé avec des caractéristiques différentes des caractéristiques de la parole humaine. Sa composition n’est pas celle des épitres, ni celle des discours, ni celle des poèmes. Il n’a rien à voir avec les rimes et les assonances des devins.

 

 

Khoutbah n°1250

Discours du vendredi 8 septembre 2023 correspondant au 22 Safar 1445 de l’Hégire.

Parmi les miracles du Messager de Dieu – Deuxième partie

الحمد لله والصلاة والسلام على سيدنا محمّد رسول الله يا أيّها الذين آمنوا اتّقوا الله

Al-hamdou lil-Lahi wassalatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammad, raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.

Louanges à Dieu, nous Le louons, nous recherchons Son aide, nous recherchons Sa bonne guidée, nous Le remercions, nous demandons que Dieu nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvaises œuvres. Celui que Dieu guide, nul ne peut l’égarer et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.

Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu, qu’Il est le dieu unique et qu’Il n’a pas d’associé, ni de semblable, ni d’opposé, ni d’équivalent.

Je témoigne que notre maître et notre bien-aimé, notre éminence et notre guide, la cause de notre joie, محمد Mouhammad, qu’il est Son esclave et Son Messager, celui qu’Il a élu ; il a transmis le message, il s’est acquitté de ce qui lui a été confié, il a porté le conseil à la communauté, que Dieu le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué l’un de Ses prophètes.

Que l’honneur et l’élévation en degré te soient accordés, toi mon maître, ô Messager de Dieu, toi le symbole de la bonne guidée, toi le remède et le médicament pour les cœurs, toi la cause de la bonne santé et de la guérison des corps, toi l’étincelle et le rayonnement des regards, que Dieu t’honore et t’élève davantage en degré, ainsi que tout messager qu’Il a envoyé.

Après quoi, esclaves de Dieu, je vous recommande, ainsi qu’à moi-même, de faire preuve de piété à l’égard de Dieu العَلِيّ العَظِيم Al-^Aliyy Al-^Adhim. Sachez que Dieu تعالى dit dans le قرآن Qour’an Honoré après avoir mentionné un certain nombre de prophètes, dans la sourate الأَنعَام Al-‘An^am :

﴿ وَكُلّٗا فَضَّلۡنَا عَلَى ٱلۡعَٰلَمِينَ ﴾

(wakoullan faddalna ^ala l-^alamin

ce qui signifie : « À tous, Nous leur avons accordé un degré supérieur au reste des mondes. »

Chers frères de foi, Dieu تبارك وتعالى a envoyé les prophètes et a fait d’eux les meilleures de Ses créatures. Il les a appuyés par des miracles éclatants afin qu’ils constituent autant de preuves éclatantes de leur véracité en tout ce qu’ils ont fait savoir.

Nous vous avions parlé de certains miracles du Prophète صلَّى الله عليه وسلم. Chaque fois qu’un musulman de la communauté de محمد Mouhammad entend un miracle qui s’est produit pour le Messager de Dieu, محمد Mouhammad صلَّى الله عليه وسلم son amour et son attachement augmente pour محمد Mouhammad. Il est en effet celui qui dit صلَّى الله عليه وسلم :

(( لا يَشبَعُ مؤمنٌ مِن خيرٍ يسمعُه حتّى يكونَ مُنتهاه الجنَّة ))

(la yachba^ou mou’minoun min khayrin yasma^ouhou hatta yakouna mountahahou l-jannah)

ce qui signifie : « Un croyant ne se lasse jamais d’un bien qu’il entend jusqu’à ce qu’il parvienne au Paradis. »

L’Imam Ahmad et Al-Bayhaqiyy ont rapporté avec une chaîne de transmission dont le degré est authentique, d’après Ya^la Ibnou Mourrah Ath-Thaqafiyy qu’il a dit : « Tandis que nous marchions avec le Prophète صلَّى الله عليه وسلم, un chameau est passé, il portait un fardeau. Lorsque le chameau a vu le Prophète, il a émis un bruit et a posé son cou par terre. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلم s’est arrêté et a dit :

(( أينَ صاحبُ هذا البعيرِ ))

(‘ayna sahibou hadha l-ba^ir)

ce qui signifie : « Où est le propriétaire de ce chameau ? »

Alors qu’il était venu à lui, il lui a dit : (( بِعنِيْهِ )) (bi^nih) ce qui signifie : « Vends-le moi. » L’autre avait alors répondu : « Nous te l’offrons, plutôt, ô Messager de Dieu, bien qu’il appartienne à une famille qui n’a pas d’autres moyens de subsistance que lui. » Le Prophète صلَّى الله عليه وسلم lui dit :

(( أمّا ما ذكرتَ من أمرِه فإنّه شكَا كثرةَ العملِ وقِلَّةَ العَلَفِ فأحْسِنُوا إليه ))

(‘amma ma dhakarta min ‘amrihi fa’innahou chaka kathrata l-^amal waqillata l-^alafi fa’ahsinou ‘ilayh)

ce qui signifie : « Puisqu’il en est ainsi, sache qu’il s’est plaint de l’excès de travail et du peu de fourrage, alors traitez-le bien. »

Malik a rapporté dans le Mouwatta’, ainsi que Al-Boukhariyy dans le Sahih et d’autres, d’après Anas Ibnou Malik, que Dieu l’agrée, qu’il a dit : « Abou Talhah a dit à ‘Oummou Soulaym : « J’ai entendu la voix du Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم faible, et j’ai décelé la faim dans le timbre de sa voix. Aurais-tu quelque chose que nous puissions lui offrir ? » Elle avait répondu : « Oui. » Elle ramena quelques galettes d’orge puis elle prit un voile à elle et enveloppa le pain dans le voile puis les glissa dans ma main –c’est-à-dire la main de ‘Anas– et elle me le fit mettre à l’épaule. Puis, elle m’envoya au Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم. » ‘Anas a dit : « Je suis parti le voir, j’ai trouvé le Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم assis dans la mosquée avec des gens. Je me suis dirigé vers eux et le Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم m’a dit :

(( أرْسَلَكَ أَبُو طَلْحَةَ ))

(‘arsalaka ‘Abou Talhah)

ce qui signifie : « C’est Abou Talhah qui t’a envoyé ? » Je lui ai dit « Oui. » Il a dit :

(( لِلطَّعَامِ ))

(litta^am)

ce qui signifie : « Pour le manger ? » Je lui ai dit « Oui. » Alors le Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم a dit à ceux qui étaient avec lui :

(( قُومُوا ))

(qoumou)

ce qui signifie : « Venez. » Alors ‘Anas a dit : « Il est parti et je suis parti avec eux jusqu’à arriver chez Abou Talhah. Je lui en ai parlé. Alors Abou Talhah a dit : « ‘Oummou Soulaym, le Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم vient avec des gens et nous n’avons pas d’autre nourriture à leur donner. » Alors elle a répondu avec une certitude totale : « Dieu sait plus que tout autre et Son Messager sait plus que nous. » ‘Anas a dit : « Abou Talhah est parti à la rencontre du Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم pour l’accompagner jusqu’à le faire entrer avec lui. Le Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم a dit :

(( هَلُمِّي يَا أُمَّ سُلَيْمٍ مَا عِنْدَكِ ))

(haloummi ya ‘Oumma Soulaymin ma ^indaki)

ce qui signifie : « Allez ‘Oummou Soulaym, amène ce que tu as comme nourriture » Elle lui ramena donc le pain. Le Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم demanda qu’on le coupe en petits morceaux et ‘Oummou Soulaym ajouta un peu de beurre qu’elle avait, ce qui fit une sauce grasse pour le pain. Le Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم dit ce que Dieu a voulu qu’il dise –c’est-à-dire qu’il demanda à Dieu de bénir cette nourriture– puis il a dit :

(( ائْذَنْ لِعَشَرَةٍ بِالدُّخُولِ ))

(‘i’dhan li^acharatin bid-doukhoul)

ce qui signifie : « Autorise dix personnes à entrer. » Il les autorisa à rentrer, ils mangèrent jusqu’à être repus et ils ressortirent. Puis il a dit :

(( ائْذَنْ لِعَشَرَةٍ ))

(‘i’dhan li^acharatin)

ce qui signifie : « Autorise dix autres. » Il les fit entrer et ils mangèrent jusqu’à être repus, puis ils ressortirent. Puis il a dit :

(( ائْذَنْ لِعَشَرَةٍ ))

(‘i’dhan li^acharatin)

ce qui signifie : « Autorise dix autres. » Il les a appelés, ils mangèrent jusqu’à être repus, puis il a dit encore une fois :

(( ائْذَنْ لِعَشَرَةٍ ))

(‘i’dhan li^acharatin)

ce qui signifie : « Autorise dix autres. » Il les a autorisés, ils mangèrent jusqu’à être repus, puis ils ressortirent, puis il a dit :

(( ائْذَنْ لِعَشَرَةٍ ))

(‘i’dhan li^acharatin)

(‘i’dhan li^acharatin) ce qui signifie : « Autorise dix autres » jusqu’à ce que tous les gens aient mangé et soient repus, et ils étaient soixante-dix ou quatre-vingts hommes.

Cependant, chers frères de foi, le plus éminent des miracles du Prophète صلَّى الله عليه وسلم, c’est le miracle du قرآن Qour’an honoré, le Livre qui ne comporte aucune erreur d’aucune sorte, et notre Seigneur تبارك وتعالى l’a décrit par Sa parole, dans la sourate فُصِّلَتۡ Foussilat :

﴿ وَإِنَّهُۥ لَكِتَٰبٌ عَزِيزٞ لَّا يَأۡتِيهِ ٱلۡبَٰطِلُ مِنۢ بَيۡنِ يَدَيۡهِ وَلَا مِنۡ خَلۡفِهِۦۖ تَنزِيلٞ مِّنۡ حَكِيمٍ حَمِيدٖ ﴾

(wa‘innahou lakitaboun ^azizoun la ya’tihi l-batilou min bayni yadayhi wala min khalfihi tanziloun min Hakimin Hamid

ce qui signifie : « Certes c’est un Livre glorieux, qui ne comporte aucune erreur d’aucune sorte, une expression révélée de la part de Celui Qui crée les choses par une sagesse parfaite et Qui mérite la louange. »

Le قرآن Qour’an honoré a été révélé avec des caractéristiques différentes des caractéristiques de la parole humaine. Sa composition n’est pas celle des épitres, ni celle des discours, ni celle des poèmes. Il n’a rien à voir avec les rimes et les assonances des devins. En plus, il comporte l’harmonie des termes, la concision à bon escient, l’éloquence et la puissance d’expression, la beauté du phrasé et les figures de style surprenantes, ce qui confondit les arabes éloquents, au point qu’ils reconnurent que ce n’est pas la parole d’un être humain.

En effet, Al-Bayhaqiyy a rapporté dans Dala’ilou n-Noubouwwah que Al-Walid Ibnou l-Moughirah, qui faisait partie des chefs des mécréants, était venu voir le Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم et lui avait dit : « Récite-moi quelque chose. » Le Prophète صلَّى الله عليه وسلم avait alors récité, dans la sourate النَّحۡل An-Nahl :

﴿ إِنَّ ٱللَّهَ يَأۡمُرُ بِٱلۡعَدۡلِ وَٱلۡإِحۡسَٰنِ وَإِيتَآيِٕ ذِي ٱلۡقُرۡبَىٰ وَيَنۡهَىٰ عَنِ ٱلۡفَحۡشَآءِ وَٱلۡمُنكَرِ وَٱلۡبَغۡيِۚ يَعِظُكُمۡ لَعَلَّكُمۡ تَذَكَّرُونَ ﴾

(‘inna L-Laha ya’mourou bil-^adli wal-‘ihçan wa’ita’i dhi l-qourba wayanha ^ani l-fahcha’i wal-mounkari wal-baghy ya^idhoukoum la^allakoum tadhakkaroun)

ce qui signifie : « Certes Dieu vous ordonne l’équité, la bienfaisance, l’aide aux proches parents, Il interdit la débauche, ce qui est blâmable et l’injustice, Il vous exhorte, puissiez-vous profiter de ce rappel. »

Il lui avait dit : « Répète encore » et le Prophète صلَّى الله عليه وسلم avait répété. C’est alors que Al-Walid a dit : « Par Dieu, il recèle une douceur et il possède une beauté ; fructueuse est sa cime et sa racine foisonnante [1], et nul être humain n’énonce une telle chose. » C’est comme si son cœur s’était adouci. Cela parvint aux oreilles de Abou Jahl qui partit le voir et lui dit : « Mon oncle, c’est comme si tu étais en train de te rapprocher de محمد Mouhammad, tu veux donc de l’argent de lui ? Ton peuple peut collecter pour toi suffisamment d’argent pour t’en donner. » Al-Walid lui dit : « Mais Qouraych sait parfaitement que je suis parmi les plus fortunés d’entre eux. » Puis il lui a dit : « Dis donc une parole qui parvienne à ton peuple, que tu blâmes le قرآن Qour’an ou que tu le détestes. » Il lui demanda : « Que pourrais-je dire ? Par Dieu, il n’y a pas parmi vous un homme qui connaisse mieux les poèmes de toutes les sortes que moi, ou même les poèmes des jinn. Par Dieu, ce qu’il dit ne ressemble à rien de tout cela. Par Dieu, la parole qu’il dit recèle une douceur et il possède une beauté ; fructueuse est sa cime et sa racine foisonnante, ce sont des paroles qui surpassent toute autre parole et que rien ne surpasse, elles mettent en pièces tout ce qui est en-deçà. » Il a dit par la suite qu’il était un sorcier !

Dieu a fait savoir à Son prophète que personne ne pourrait jamais apporter un texte semblable. Il lui a ordonné de défier son peuple d’amener quoi que ce soit de semblable, même quelque chose de semblable à la sourate la plus courte du قرآن Qour’an. Dieu عزّ من قائل dit, dans la sourate الإِسۡرَاء Al-‘Israʾ :

﴿ قُل لَّئِنِ ٱجۡتَمَعَتِ ٱلۡإِنسُ وَٱلۡجِنُّ عَلَىٰٓ أَن يَأۡتُواْ بِمِثۡلِ هَٰذَا ٱلۡقُرۡءَانِ لَا يَأۡتُونَ بِمِثۡلِهِۦ وَلَوۡ كَانَ بَعۡضُهُمۡ لِبَعۡضٖ ظَهِيرٗا ٨٨ ﴾

(qoul la’ini jtama^ati l-‘insou wal-jinnou ^ala ‘an ya’tou bimithli hadha l-Qour’ani la ya’touna bimithlihi walaw kana ba^douhoum liba^din dhahira) [17/88] ce qui signifie : « Dis : si les humains et les jinn s’unissaient pour apporter un texte semblable à ce قرآن Qour’an, ils ne pourraient pas apporter quoi que ce soit de semblable, même s’ils se soutenaient les uns les autres. »

Et Dieu تعالى dit, dans la sourate يُونُس Younous :

﴿ أَمۡ يَقُولُونَ ٱفۡتَرَىٰهُۖ قُلۡ فَأۡتُواْ بِسُورَةٖ مِّثۡلِهِۦ وَٱدۡعُواْ مَنِ ٱسۡتَطَعۡتُم مِّن دُونِ ٱللَّهِ إِن كُنتُمۡ صَٰدِقِينَ ﴾

(‘am yaqoulouna ftarahou qoul fa’tou bisouratin mithlihi wad^ou mani stata^toum min douni l-Lahi ‘in kountoum sadiqin)

ce qui signifie : « S’il disent : Il l’a inventé” ? Dis : “Apportez une seule sourate semblable et appelez qui vous pourrez en dehors de Dieu si vous êtes véridiques.” »

Aucun d’entre eux n’a jamais pu lui opposer quoi que ce soit de semblable, pas même l’équivalent de la sourate la plus courte du قرآن Qour’an, bien qu’ils se fussent éminemment distingués par leur éloquence et leur maîtrise de la rhétorique et quand bien même les associateurs s’acharnaient à s’opposer au Messager et à le démentir. Leur incapacité à le faire est un fait avéré et de notoriété publique. C’est pour cela qu’ils eurent recours à la force, quitte à mettre en péril leurs biens, leurs enfants et leurs propres personnes. S’ils avaient été capables d’opposer un seul texte au قرآن Qour’an, ils n’auraient pas eu recours à la force, car lui opposer un texte aurait comporté plus de sécurité pour leurs personnes et leurs biens. Et c’est un défi qui demeure jusqu’à nos jours.

Ajoutez à ce qui précède, tout ce que le قرآن Qour’an honoré comporte comme nouvelles des premières communautés humaines et comme annonces des choses cachées, que l’on ne peut concevoir de connaître que par le biais de la révélation accordée aux prophètes. Il a ainsi annoncé beaucoup de choses qui se sont déjà produites, comme dans Sa parole تعالى,  dans la sourate الفَتۡح Al-Fath :

﴿ لَّقَدۡ صَدَقَ ٱللَّهُ رَسُولَهُ ٱلرُّءۡيَا بِٱلۡحَقِّۖ لَتَدۡخُلُنَّ ٱلۡمَسۡجِدَ ٱلۡحَرَامَ إِن شَآءَ ٱللَّهُ ءَامِنِينَ مُحَلِّقِينَ رُءُوسَكُمۡ وَمُقَصِّرينَ لَا تَخَافُونَۖ فَعَلِمَ مَا لَمۡ تَعۡلَمُواْ فَجَعَلَ مِن دُونِ ذَٰلِكَ فَتۡحٗا قَرِيبًا ﴾

(laqad sadaqa l-Lahou raçoulahou r-rou’ya bil-haqqi latad-khoulouna l-masjida l-harama ‘in cha’a l-Lahou ‘aminina mouhalliqina rou’ouçakoum wamouqassirina la takhafouna fa^alima ma lam ta^lamou faja^ala min douni dhalika fat-han qariba)

qui signifie : « Dieu a promis à Son Messager que la vision qu’il avait eu serait véridique. Vous entrerez bien dans la mosquée Al-Haram si Dieu le veut, vous serez rassurés, le crâne rasé ou les cheveux coupés [suite au pèlerinage], sans crainte, Dieu sait ce que vous ne savez pas, Il a fait qu’après cela il y aura une conquête prochaine. »

Ceci a effectivement eu lieu. Les musulmans ont conquis La Mecque peu de temps après la descente de ce verset, en toute sécurité, la tête rasée et les cheveux coupés [suite au pèlerinage qu’ils avaient pu accomplir].

Et Dieu تعالى dit, dans la sourate الرُّوم Ar-Roum :

﴿ الٓمٓ ١ غُلِبَتِ ٱلرُّومُ ٢ فِيٓ أَدۡنَى ٱلۡأَرۡضِ وَهُم مِّنۢ بَعۡدِ غَلَبِهِمۡ سَيَغۡلِبُونَ ٣ فِي بِضۡعِ سِنِينَۗ لِلَّهِ ٱلۡأَمۡرُ مِن قَبۡلُ وَمِنۢ بَعۡدُۚ وَيَوۡمَئِذٖ يَفۡرَحُ ٱلۡمُؤۡمِنُونَ ٤ بِنَصۡرِ ٱللَّهِۚ يَنصُر مَن شَآءُۖ وَهُوَ ٱلۡعَزِيزُ ٱلرَّحِيمُ ٥ وَعۡدَ ٱللَّهِۖ لَا يُخۡلِفُ ٱللَّهُ وَعۡدَهُۥ وَلَٰكِنَّ أَكۡثَرَ ٱلنَّاسِ لَا يَعۡلَمُونَ ٦ ﴾

(‘alif lam mim ghoulibati r-roumou fi ‘adna l-‘ardi wahoum min ba^di ghalabihim sayaghliboun fi bid^i sinina lil-Lahi l-‘amrou min qablou wamin ba^dou wayawma’idhin yafrahou l-mou’minoun binasri l-Lahi yansourou man yacha’ou waHouwal-^Azizou r-Rahim wa^da l-Lahi la youkhlifou l-Lahou wa^dahou walakinna ‘akthara n-naçi la ya^lamoun) [30/1-6]

Effectivement, les Romains ont eu le dessus sur les Perses quelques années après avoir été vaincus. Et il y a bien d’autres annonces devenues très connues et célèbres.

Le قرآن Qour’an a défié les mécréants de بنو إسراءيل banou ‘israil de désirer la mort, et cela ne s’est pas produit de leur part. Aucun d’entre eux n’a osé souhaiter la mort en dépit de leur extrême animosité envers la religion et leur détermination à la contrer. Il y a en cela un des miracles les plus clairs. Dieu تعالى dit dans sourate Al-Joumou^ah à propos des mécréants de بنو إسراءيل banou ‘israil :

﴿ قُلۡ يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ هَادُوٓاْ إِن زَعَمۡتُمۡ أَنَّكُمۡ أَوۡلِيَآءُ لِلَّهِ مِن دُونِ ٱلنَّاسِ فَتَمَنَّوُاْ ٱلۡمَوۡتَ إِن كُنتُمۡ صَٰدِقِينَ ٦ وَلَا يَتَمَنَّوۡنَهُۥٓ أَبَدَۢا بِمَا قَدَّمَتۡ أَيۡدِيهِمۡۚ وَٱللَّهُ عَلِيمُۢ بِٱلظَّـٰلِمِينَ ٧ ﴾

(qoul ya’ayyouha l-ladhina hadou ‘in za^amtoum ‘annakoum ‘awliya’ou lil-Lahi min douni n-naçi fatamannawou l-mawta ‘in kountoum sadiqin wala yatamannawnahou ‘abadan bima qaddamat ‘aydihim wal-Lahou ^Alimoun bidhdhalimin)

Que Dieu honore et élève davantage le Prophète qui n’a jamais lu et n’a jamais écrit, qui a reçu le قرآن Qour’an par révélation, ce miracle permanent à travers les années, celui dont Dieu a fait le meilleur de Ses prophètes et grâce auquel Il a fait de nous la meilleure des communautés. Que Dieu nous accorde d’être bien guidés par sa guidée et de le prendre pour modèle. Certes, Dieu est Celui Qui entend tout, Celui Qui exauce les invocations.

Second discours :

الحمد لله والصلاة والسلام على سيدنا محمّد رسول الله يا أيّها الذين آمنوا اتّقوا الله

اللهم اغفِرْ للمؤمنين والمؤمنات

Al-hamdou lil-Lahi wassalatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadin raçouli l-Lah ;
ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah
.

Allahoumma ghfir lil-mou’minina wal-mou’minat.

[1] Il l’a comparé à un arbre dont la racine est irriguée abondamment et qui a donc bien grandi et donné beaucoup de fruits.